Présentation
Une passion qui ne vous lâche pas...
Je suis né le 28 mai 1966, à Autun (Saône-et-Loire). Si je ne suis pas tombé, à ma naissance, dans ''le bain de l'accordéon'', j'ai éprouvé, très jeune, une forte attirance pour la chanson et les instruments. Lorsque je commençais à chanter, il était souvent difficile de m'arrêter. Et oui, quand le public est présent...
En 1979, mon rêve s'est réalisé. Je suis entré à l'école de musique Gérard Drouin, à Autun. Dès les premières leçons, j'ai senti que l'univers musical que l'on me présentait était le mien. Je n'oublie pas, dans ce long cheminement, Madame Drouin (ma professeur de solfège) et Monsieur Orliac (mon professeur d'accordéon). Ils m'ont transmis ce goût à l'effort et la recherche de la perfection qui sont indissociables de la pratique de la musique. Un grand merci ! J'accorde une mention spéciale à mes parents qui m'ont acheté, la même année, mon Hohner blanc qui, depuis, ne m'a jamais quitté. Mille fois merci !
Concert au Théâtre Municipal d'Autun
Nous sommes concentrés... Monsieur Orliac dirige l'ensemble... Je joue sur un accordéon blanc.
Mon premier diplôme...
J'en étais fier !
On y prend goût !
Même chose !
Rencontre avec ''Le Roi de l'accordéon''
Pour moi, ce cliché est d'une immense valeur. Quelle fierté d'être pris en photo aux côtés d'André Verchuren ! C'est cet
accordéoniste qui m'a donné envie de jouer de l'accordéon. Quel homme ! Quelle vie ! Quelle carrière !
Je l'ai rencontré, à plusieurs reprises, avec le même plaisir. Toujours disponible, toujours aussi passionné.
Des instants inoubliables...
Malgré sa disparition, il reste mon idole. Et, à chaque fois que j'interprète ''Les fiancés d'Auvergne'', je pense à lui.
Lorsqu'il m'arrive de jouer en public, je songe à ce qu'il m'avait dit un jour, à Autun, après un bal.
''Quand on a la passion de l'accordéon, elle ne nous quitte pas. As-tu déjà écouté le bruit des pas des danseurs ?..."
Entièrement d'accord, André. La passion reste intacte. Et quelle émotion d'entendre le frottement des chaussures sur le parquet...
Où que tu sois, André, continue à égrainer tes mélodies éternelles. De notre côté, nous continuerons à les interpréter.
Je ne t'oublierai pas.
Bravo Verchu
André nous a quittés en 2013. La même année, je suis entré à la SACEM en tant que compositeur.
Il m'a paru naturel de lui rendre hommage à travers cette valse.
Merci André pour tout ce que tu as fait pour l'accordéon !
Un autre diplôme
Le concours avait lieu à Lons-le-Saunier, dans le Jura.
Deux ans après, j'allais revenir dans cette ville, améliorer mes résultats, et vivre un moment inoubliable...
Lons-le-Saunier, me revoilà !
Ce jour-là, je décrochais la coupe. Revenons en arrière...
Je jouais, sur la scène du théâtre de la ville, les dernières notes d'un morceau, quand mon regard fut attiré, sur le côté, par une certaine agitation.
A peine avais-je achevé mon interprétation, qu'un pompier a surgi à côté de moi pour ordonner au public de quitter, au plus vite, les lieux.
Quelques minutes plus tard, nous étions sur le trottoir, regardant les pompiers intervenir...
Commentaires (4)
- 1. | 30/01/2019
- | 17/11/2019
- 2. | 02/12/2017
Moi je suis dans l'allier près de Lapalisse ,je suis né en Mai 1956 ,j'ai commencé l'accordéon à l'age de 11 ans ,j'ai arrèté a 20 ans et repris au alentour des 40 ans ; je pense que je n'arrèterais plus à présent .
Musicalement
- | 08/01/2018